Canciones de Boris Vian en Cha Cha Cha:

La canción utilizada en la presentación y para los cortes era la sonata en La K331 3er movimiento: Rondo (Alla Turca) de Mozart, en la versión de Boris Vian, quien junto a Géo Dorlis le puso la siguiente letra, bajo el título de:

"Mozart avec nous"

Au temps des dorur' et des falbalas
Les marquis frivol' et les marquis' au frais minois
Pour un menuet timide
Esquissaient trois petits pas
Grâces envolées, vieux airs du passé
Clavecin fragile aux résonances d'autrefois
Un gosse à perruque blanche
A fait danser tous ces gens-là

Cha cha cha, cha cha cha, non tu n'existais pas encore
Cha cha cha, cha cha cha, le Brésil n'en était pas là

Douce mélodie qui fit cent fois le tour du monde
Et que Mozart a négligé d'agrémenter de quelques cha cha cha
Sur ton rythme gai dansez les brunes et les blond'
En oubliant le temps bien proche où pianotaient vos petits doigts

Cha cha cha, cha cha cha, c'est votre vieille Marche Turque
Cha cha cha, cha cha cha, venez marquise, écouter ça!

Tout près d'Istambul, sous les pergolas
Tous les jeunes Turcs s'en vont danser le cha cha cha
Et la fraîche odeur des roses
Vient parfumer leurs ébats
Sous le ciel troublant des nuits de gala
Quand un beau danseur serre un fille entre ses bras
Dans les yeux de sa compagne
Il sait ce qu'il trouvera

Cha cha cha, cha cha cha, ce gai refrain qui nous enivre
Cha cha cha, cha cha cha, et qui jamais ne finira

Que ce soit Rio, Paris, New York, les Dardanelles
On ne peut résister longtemps quand on entend venir le cha cha cha
Rythme tropical aux senteurs d'ambre et de cannelle
Emporte-nous bien loin de tout dans l'allégresse et dans la joie

Cha cha cha, cha cha cha, nuits étoilées sur le Bosphore
Cha cha cha, cha cha cha, drôl' de truc turc que ce truc-là
Cha cha cha, cha cha cha, ah non vraiment, on n'est pas forts
Cha cha cha, cha cha cha, Mozart ne méritait pas ça

Mais faut bien vi-i-ivre


La canción utilizada para musicalizar el sketch de los mimos era "La complainte du progrès" de Boris Vian:

Autrefois pour faire sa cour
On parlait d'amour
Pour mieux prouver son ardeur
On offrait son coeur

Maintenant c'est plus pareil
Ça change, ça change
Pour séduire le cher ange
On lui glisse à l'oreille
- Ah, Gudule!

Viens m'embrasser
Et je te donnerai
Un frigidai-reu
Un joli scootai-reu
Un atomixai-reu
Et du Dunlopillo
Une cuisiniè-reu
Avec un four en ver-reu
Des tas de couvai-reu
Et des pellagâteaux

Une tourniquette
Pour faire la vinaigrette
Un bel aérateur
Pour bouffer les odeurs

Des draps qui chauffent
Un pistolet à gaufres
Un avion pour deux
Et nous serons heureux

Autrefois, s'il arrivait
Que l'on se querelle
L'air lugubre on s'en allait
En laissant la vaisselle

Maintenant, que voulez-vous
La vie est si chère
On dit rentre chez ta mère
Et l'on se garde tout
- Ah, Gudule!

Excuse-toi
Ou je reprends tout ça
Mon frigidaire
Mon armoire à cuillères
Mon evier en fer-reu
Et mon poêle à mazout
Mon cire-godasses
Mon repasse-limaces
Mon tabouret à glace
Et mon chasse-filous

La tourniquette
A faire la vinaigrette
Le ratatine-ordures
Et le coupe-friture

Et si la belle
Se montre encor cruelle
On la fiche dehors
Pour confier son sort

Au frigidai-reu
A l'efface-poussiè-reu
A la cuisiniè-reu
Au lit qu'est toujours fait
Au chauffe-savates
Au canon à patates
A l'eventre-tomates
A l'écorche-poulet

Mais très très vite
On reçoit la visite
D'une tendre petite
Qui vous offre son coeur

Alors on cède
Car il faut qu'on s'entraide
Et l'on vit comme ça
Jusqu'à la prochaine fois
Et l'on vit comme ça
Jusqu'à la prochaine fois

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